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Le chantier naval de Yokosuka


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     Katryne a écrit: 
     (11 mai 2024) 
    Une gravure du chantier naval où a travaillé Alfred Aurèle Pilard

        

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    Le premier arsenal japonais


    Le site de Yokosuka avait été choisi en 1865 par François-Léonce Verny, polytechnicien français et ingénieur du génie maritime, pour être le premier arsenal japonais, parce qu'il avait la même forme, en plus petit, que la rade de Toulon. Il y installa la première cale sèche et la première fonderie moderne du pays. C'est toujours une base navale à l'heure actuelle, utilisée par les marines japonaise et américaine
    François Léonce Verny, né le à Aubenas (Ardèche) et mort le à Pont d'Aubenas, est un ingénieur et industriel français qui dirigea la construction de l'arsenal naval de Yokosuka, permettant ainsi au Japon de commencer sa modernisation.
    Élève à Polytechnique (promotion 1856), il devient ingénieur de génie maritime à Brest.

    En 1864, il réalise, à la demande du shogun, qui cherche l'appui de la France, le grand arsenal naval de Yokosuka, premiers chantiers navals modernes du Japon. Il dirige cet arsenal de 1866 à 1875. Il crée, également, une école d'ingénieurs et une école d'architecture navale puis conduit un large programme de construction de phares, notamment ceux de Kannonzaki et de Jogashima. Le souvenir de Verny dure encore : sa statue existe toujours sur le port de Yokosuka et la ville célèbre chaque année sa mémoire en novembre.

    Les conseillers étrangers

    À l'instar des étudiants internationaux (gakusei) envoyés en Occident, l'administration japonaise employa également des étrangers, les conseillers étrangers (oyatoi gaikokujin), dès la fin du shogunat Tokugawa et du sakoku dans le même but d'intégrer les techniques et institutions modernes occidentales. Leur salaire était de 120 yens par mois, sauf pour les « spécialistes indépendants » qui n'étaient payés que 75 yens par mois.

    Il en existait deux catégories :

    • les kan-yatoi (employés du gouvernement) qui comptait 520 employés en 1875 mais dont le nombre diminua progressivement ;
    • et les shi-yatoi (employés des organismes privés), qui étaient déjà plus de 520 en 1877 et furent de plus en plus nombreux.

    À l'aube de l'ère Meiji (1868-1912), on ne comptait pas moins de 2 299 ingénieurs et conseillers étrangers venus pour moderniser le Japon, dont 928 Britanniques, 374 Américains et 259 Français. Après la signature du traité d'amitié et de commerce entre la France et le Japon, la France de Napoléon III avait en effet envoyé, à la demande des autorités japonaises, des spécialistes dans de nombreux domaines1. Cependant, la défaite française face à la Prusse en 1871 persuada le gouvernement japonais de se tourner vers le savoir-faire militaire allemand plutôt que français.




    Propriétaire de l'originalWikipédia : plusieurs articles
    Nom de fichierYokosukaConstruction.png
    Taille du fichier201.46k
    Dimensions844 x 154
    Lié àAlfred Aurel Pislard (Nom)

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